L’été, nos intérieurs se réchauffent, parfois plus qu’on ne le souhaiterait. Si certaines plantes d’intérieur apprécient cette chaleur, d’autres en souffrent rapidement. Pour les aider à traverser la saison estivale, un geste simple, sensoriel et efficace s’impose : la brumisation. Mais toutes les plantes n’en ont pas besoin, et encore moins de la même façon. Voici un guide complet pour comprendre quelles plantes d’intérieur brumiser en été, et comment le faire correctement.
Pourquoi brumiser ses plantes l’été ?
Dans leur habitat naturel, les plantes tropicales évoluent dans un environnement humide, souvent ombragé. En intérieur, surtout en été, l’air devient sec à cause des fortes températures, de l’aération ou même de la climatisation. La brumisation permet de recréer une humidité ambiante plus proche de leurs besoins naturels.
Elle aide à prévenir le dessèchement des feuilles, soutient le processus de transpiration des plantes, et favorise leur croissance tout en réduisant les risques de parasites (comme les acariens qui aiment les environnements secs).
Les plantes qui apprécient la brumisation
Toutes les plantes ne sont pas égales face à la brumisation. Certaines y sont très sensibles, tandis que d’autres préfèrent que leurs feuilles restent parfaitement sèches. Voici les grandes familles de plantes qui en bénéficient particulièrement pendant l’été.
1. Les plantes tropicales à feuillage fin ou large
Ce sont les grandes gagnantes de la brumisation. Issues de forêts humides, elles ont besoin d’un taux d’humidité relativement élevé pour bien respirer et conserver un feuillage en bonne santé. Voici quelques exemples incontournables :
- Calathea : apprécie une atmosphère humide et une lumière tamisée.
- Maranta : feuillage nervuré et sensible à l’air sec.
- Alocasia : aime l’humidité ambiante, mais déteste l’eau stagnante dans la terre.
- Spathiphyllum : purifiante et florifère, elle demande une brumisation douce en période chaude.
- Areca : ce palmier aime l’humidité et redoute les courants d’air secs.
2. Les plantes à grandes feuilles souples
Plus la surface de la feuille est importante, plus la plante perd de l’eau par évapotranspiration. En été, cela peut les fragiliser si l’air est trop sec. Les brumiser aide à limiter cette perte.
Citons par exemple le Ficus lyrata, le Monstera deliciosa ou encore certaines fougères d’intérieur comme la Nephrolepis, particulièrement exigeantes en humidité.
Comment bien brumiser ses plantes ?
1. Le bon moment
Brumisez vos plantes tôt le matin ou en soirée, jamais en plein après-midi. L’eau s’évaporera trop vite sous l’effet de la chaleur et risque de brûler les feuilles si le soleil est présent. Le meilleur moment reste celui où l’air est encore frais et calme.
2. Le bon outil
Utilisez un brumisateur fin et propre, rempli d’eau à température ambiante. L’eau du robinet convient dans la plupart des cas, mais si elle est très calcaire, préférez l’eau filtrée ou de pluie. Le calcaire peut laisser des traces blanches sur les feuilles et obstruer les pores.
3. La bonne fréquence
En été, une à deux brumisations par semaine peuvent suffire, voire plus si vous êtes dans une région chaude et sèche. Observez vos plantes : des bords secs, des feuilles enroulées ou des tâches brunes peuvent être le signe d’un air trop sec.
Les plantes à ne pas brumiser
Certaines plantes préfèrent une atmosphère sèche, ou ne supportent pas l’humidité sur leur feuillage. La brumisation pourrait même favoriser l’apparition de maladies fongiques (moisissures, taches).
- Succulentes : comme les Haworthias, Echeverias ou Crassulas.
- Cactus : très sensibles à l’humidité sur les tiges ou au collet.
- Sansevieria (langue de belle-mère) : préfère une atmosphère sèche.
- Plantes velues : comme le Kalanchoé ou certaines variétés de Saintpaulia.
Pour ces plantes, préférez un arrosage adapté au niveau du sol, et évitez tout contact avec l’eau sur les feuilles.
Une brume de bien-être
La brumisation est bien plus qu’un geste technique : c’est un rituel d’attention, un moment de connexion avec ses plantes. En été, elle devient une routine essentielle pour les espèces tropicales ou fragiles. Observer, adapter, écouter ses plantes… c’est aussi ça, le plaisir du jardin d’intérieur.
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